La licorne est valorisée à 1 milliard et le centaure rapporte 100 millions d'euros par an.

Dans le bestiaire des start-ups, il y a les licornes, valorisées à 1 milliard de dollars, mais il y a aussi un autre animal mythique, le centaure.

L'engouement pour les licornes s'atténue, même si je persiste à dire que croire aux licornes passé 12 ans n'est pas signe de bonne santé.

Le centaure est une start-up qui génère plus de 100 millions de revenu récurent annuel. Cette forme de revenu, ARR, est plutôt l'apanage des SaaS.

Les valorisations aberrantes des startups sont dus au système d'enchère qui entrent en jeu lors des appels à capitalisation.

Paradoxalement, les investisseurs attendent de leur licorne qu'elle se transforme en centaure. Probablement une sombre histoire de dividendes.

Les grosses levées de fonds disparaissent au profit d'une surveillance plus minutieuse des ARR, métrique rarement communiquée par les start-ups.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 :

🎯 On compte 150 centaures dans le monde, dont 60 en 2021

🎯 En 2023, il ne resterait que 15 licornes françaises sur 25

🎯 Emmanuel Macron fixe l'objectif de 2030 à 100 licornes, dont 25 dans la GreenTech