En tout cas, c'est bien ce qu'entend proposer David Gurle, CEO de Hive et concepteur de la solution.

Article paru dans Startups, what's up ?

Qui dit souverain dit souvent centralisé d'une part, et hébergé sur le territoire à l'abri du Patriot Act américain d'autre part.

Rappel : malgré les belles promesses contractuelles des opérateurs américains, un Président US pourra sans aucun problème obtenir vos données hébergées sur un cloud US pour des raisons d'État.

Bref, en France, à part OVHcloud, rien ne sort vraiment du lot sur ce sujet.

L'idée de David me fait penser à un cas d'usage typique de la blockchain ( Daniel Villa Monteiro et Benjamin Allouch ? ) dans son inspiration, moins dans sa mise en œuvre.

En effet, ledit cloud n'est plus centralisé, mais dispersé aux quatre coins du monde, sur des simples ordinateurs reliés en peer-to-peer.

Ce qui me fait aussi penser aux torrents cette histoire, mais on est bien loin du compte :

🎯 OS virtualisé et sécurisé pour piloter l'ensemble, et l'ambition d'y adosser un coffre-fort numérique, ainsi que du calcul distribué à terme. De l'IA serait même envisagée pour traiter les données, ça va loin.

La souveraineté repose sur la sécurité, et le peer-to-peer n'est pas une référence en la matière. Là aussi, le neurone chauffe :

🎯 Sécurisation de bout en bout des échanges, avec des velléités quantiques sur la mise en œuvre du cryptage sont prévues pour traiter ce pan.

Ok. On est loin de la baie des pirates, d'autant que le projet est épaulé par l'Inria, gage de sérieux en matière de projets IT.

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