Des solutions écologiques alternatives pour miner de la cryptomonnaie existent

Gustave habite le Larzac. Le plateau. Il est désespéré de ne pas avoir pu profiter de l'effondrement de FTX. Lui aussi aurait aimé mettre toutes ses cryptos sur le hosted wallet, leur filer toutes ses clés, y compris celles de sa maison.

"Ce n'est pas juste, je n'ai pas de barrage pour produire de l’électricité moi", sanglote Gustave. C'est une terre ou le vent charrie les odeurs de fromage, pas le son du bitcoin.

Natacha, à deux pas de là, vit confortablement sur le plateau sibérien. Au bout de sa vie, elle se doute bien que son gouvernement féru d'alternatives à la monnaie patriotique serait fier d'elle si elle pouvait payer tout ce qu'elle achète en crypto.

"Le problème, c'est la wifi, ici il y n'en a pas" gémit Natacha. Terre de Goulags et promesse de permafrost qui fond, l'ether ici ne sert qu'à anesthésier les malades.

Et tadaaaa, tel un vengeur crypté ,outré par le malheur de ces pauvres ères, Starlink apparu dans la lumière diaphane des contrées que l'on appelle pudiquement zone blanche.

La wifi, tu l'auras en mieux avec ma connexion satellite, et ton barrage tiendra dans la poche grâce à mes panneaux solaires. Une station de minage, à tout ça tu connecteras, et hop à toi la joie du minage et tout ce qui s'ensuit.

Ceci est une fiction. Sauf Starlink qui est une division de SpaceX