Rafraichir en végétalisant, oui, mais pas n'importe comment

Article paru dans Ma planète

Décidément, l'art de rafraichir les villes est un sujet qui passionne. Si toutes les intentions sont louables, toutes les idées ne sont pas nécessairement efficaces. Décryptage.

Vous avez lu dans mes précédentes curations que bon nombre d'initiatives de végétalisation à des fins de combat des ilots de chaleurs étaient en œuvre, sous différents aspects.

Tout ne rafraichirait pas tant que ça en fait, et c'est l'ADEME qui le dit.

Par exemple, une pelouse, en lieu et place d'un sol minéral, n'apporte pas forcément plus de fraicheur.

De même, replanter des arbres, c'est bien (d'une façon générale, un arbre, c'est bien), mais il faudra veiller aux espèces et aux densités plantées pour constater l'effet, le frisson salutaire.

En revanche, les bassins, fontaines et autres plans d'eau sont d'une efficacité redoutable pour amener de la fraicheur. Les jets d'eau et les brumisateurs sont également d'excellentes solutions.

L'ADEME confirme que le blanc, c'est bien. C'est mieux que le noir, le gris, le sombre. Du moins pour l'effet albédo, ce doux nom représentant la restitution de la chaleur emmagasinée par les surfaces, les bâtiments.

Et puisqu'on parle bicoque, l'art de concevoir un bâtiment en tenant compte de ces capacités rafraichissantes reste une solution d'avenir. D'ailleurs, j'entends d'ailleurs parler de moults architectes, lauréats dans ce domaine...

A lire aussi