L'addiction aux réseaux sociaux est un fléau que l'on peut combattre

Article paru dans La veille sur la veille

Grand fan de l'émission "Ça commence aujourd'hui", fenêtre ouverte sur les sujets insoupçonnés qui font grandir l'âme, un sujet récent m'a donné envie de le partager avec vous ici.

C'est d'ailleurs cette émission qui m'a incité à créer un flux de veille sur les sujets touchant les femmes sur Wabtch.

Le professeur Laurent Karila et Faustine Bollaert ont consacré un opus de l'émission sur les dérives des réseaux sociaux.

De jeunes créatrices de contenu ont livré leur témoignage sur le harcèlement, l'errance sociale et l'addiction que leur mode de vie peut entrainer. Ouch.

Focus sur l'addiction dans ce post.

"L'addiction, c'est quand on ne contrôle plus l'envie" vulgarise souvent à peu près en ces termes le fabuleux professeur-psychiatre-bassiste.

J'ai compilé une liste de points à examiner, dans un auto-diagnostic sincère, sur vos usages sur LinkedIn :

1⃣ - Se réveiller le matin et regarder tout de suite vos résultats sur LinkedIn 2⃣ - Aller aux cabinets avec tout LinkedIn (grands cabinets 😮) 3⃣ - Sauter sur l'appli à la moindre notification ou signe de sympathie 4⃣ - Surveiller fréquemment le nombre de vues de votre dernier post qui déchire tout. 5⃣ - Surveiller fébrilement le nombre de likes de ce même post. 6⃣ - Tomber en profonde tristesse lorsqu'un sale petit follower de crotte ne vous suit plus. 7⃣ - Rafraîchir toutes les secondes l'écran de stats pour constater (joie) ou pas (tristesse) que le nombre de vues augmente.

Je pense que beaucoup (tous ?) de créateurs de contenus motivés vont se reconnaitre parmi ses points.

Installer ces routines peut nuire à terme à votre état de santé, votre vie sociale, votre couple. Comme l'alcool. La drogue. Le Nutella.

La bonne nouvelle, c'est de savoir que le danger existe, parce que ça permet de s'en méfier.

Le danger existe.

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