Les écrivains pro et les écrivains amateur divergent sur l'idée de se faire assister par une IA

Article paru dans Intelligence artificielle

Une étude révèle qu'il y a deux types d'écrivain : ceux qui veulent bien de l'IA pour les aider à écrire et ceux qui ne veulent même pas en entendre parler. Explications.

À l'heure où Microsoft licencie des écrivains pour les remplacer par une IA, à cette heure même où les modèles d'IA produiront bientôt des textes indiscernables de ceux écrits par un humain, que penser de ce potentiel concurrent ?

Pour les écrivains "amateur", l'acte d'écrire est intime. Le choix des mots, du flux narratif et du style doit être tout entier issu de son créateur, sous peine de se voir taxer de tricheur.

Pour les écrivains professionnels, écrire est un gagne-pain. Écrire plus pour gagner plus, comme dirait l'autre, devient alors une réalité non négociable, où un stagiaire numérique compétent est plutôt vu d'un bon œil.

Ceci dit, tout le texte ne doit pas être confié à une plume de bits.

Pour certains, seuls la relecture ou les remaniements stylistiques sont envisagés par les écrivains pros en guise de béquille d'écriture. Pour d'autres, c'est la faculté de transformer leurs idées en texte qui les séduirait.

Et dans l'histoire, quid des droits d'auteurs du texte cyborg ainsi créé ?

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