Comment ces mastodontes se sont complètement planté dans une conception de produit

Article paru dans Intelligence artificielle

Nous assistons peut-être à un germe de réaction historique des humains face à une technologie qui a fait un pas de trop.

Une étude a démontré que les applications de maquillage virtuel proposées par Charlotte Tilbury, L’Oréal et Amazon ne plaisent pas du tout aux femmes.

Mais alors, pas du tout.

Comme moi, vous pensez à toutes ces influenceuses enchanteresses et enchantées qui utilisent moult filtres lors de leurs apparitions en ligne.

La télé en a fait grand bruit.

Qui par la suite courent chez les chirurgiens esthétiques avec leur téléphone à la main, ouverts sur ces photos retouchées en guise de modèle à atteindre.

"Vas-y chéri, retouche-moi encore, retouche-moi plus fort" implorent-elles.

L'idée du miroir virtuel de maquillage semblait donc être le prolongement de cette frénésie de l'amélioration numérique.

Pas du tout.

Les fautes de gout des applications, le non-respect des spécificités ethniques ou de l'esthétique propre à chacune sont autant d'offenses et d'atteintes à l'image que la femme se construit.

Le maquillage est un moment subtil, précis, délicat et intime.

Et selon l'étude, ces applications ne procurent pas ce même plaisir que celui de se pomponner devant le miroir.

C'est même tout à fait l'inverse.

Sentiment d'horreur, surprise honteuse pour certaines, sentiment de « faux », sentiment indicible d'inauthenticité.

Ratage total.

Le puissant sentiment d'aversion générale va jusqu'à conduire les clientes à se déplacer en magasin plutôt que d'utiliser les apps de maquillage virtuel.

Le pas de trop de la tech.

Mesdames de LinkedIn, je serai curieux d'avoir votre avis en commentaire sur ces applications de maquillage virtuel.

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